HISTOIRE
D’UN NOM
C’est un joli diminutif, Mouchette… Léger, aérien, comme un souffle d’été, un bruissement d’ailes, un souvenir d’enfance. Mouchette, c’est le pseudonyme que Mathilde s’est choisi pour se poser sur les réseaux sociaux, comme bien des jeunes femmes de son âge, s’ouvrir au monde, partager des émotions, tendre des mains et des sourires, à fleurets mouchetés bien sûr. Et puis l’habitude s’est imposée, le nom virtuel fut adopté, l’appeler Mouchette devint l’usage. Mathilde, curieuse, ouverte, chercha ce qui s’en rapportait. Rapidement, elle tomba sur l’œuvre de Georges Bernanos, les deux livres où Mouchette apparait (évoquée dans « sous le soleil de Satan », héroïne à part entière de « Nouvelle histoire de Mouchette »),
puis le film de Robert Bresson reprenant le thème (« Mouchette »). Des oeuvres dures, noires, tragiques, mais où effleure aussi une tendresse, parfois un peu d’espoir. Des mots, des phrases, des récits qui ont parlé à Mathilde, qui sont allés chercher au fond d’elle de forts sentiments, qui résonnent avec sa sensibilité, son empathie, son regard sur le monde. Mouchette, c’est elle, Mouchette dans toutes ses composantes et il y en a tant d’autres, un outil, un grain de beauté, un détail d’architecture. Qu’importe, finalement, ce qui compte avant tout, c’est que Mouchette, c’est elle.
HISTOIRE
D’UNE JEUNE FILLE
Mathilde, c’est une silhouette, élancée, élégante dans son maquillage parfaitement posé sur ses lèvres, ses ongles très longs, ses yeux, décontractée avec ses baskets se mariant si bien avec son costume, c’est une jeune femme qui apprécie le raffinement, la simplicité. Mathilde, c’est un caractère, une volonté farouche d’être libre. Elle aime les rencontres, les discussions, les autres, tout en cherchant à se protéger dans la solitude, accueillante et timide, ouverte et réservée. C’est le désir de tout contrôler, tout maîtriser, tout affronter, mais n’oubliant jamais le doute salutaire. C’est le don d’observer pour comprendre puis laisser parler son inventivité, sa créativité, le flot d’idées neuves qui toujours l’accompagne. C’est un soupçon de manque de confiance, c’est une infinie sensibilité.
Mathilde, c’est une originalité, elle aurait pu monter sur scène, dans un cabaret, elle éclate de rire aux situations les plus burlesques, elle aime le strass et les paillettes, elle aime ce qui brille, elle est la couleur rouge.
Mathilde, c’est un parcours, classique dans les années lycée, jusqu’à un bac littéraire, puis une expérience peu concluante dans une école de couture parisienne, mais les études ne collaient pas à sa personnalité. Elle s’est cherchée puis a trouvé son chemin, le monde de la création, l’aventure de l’entreprise. Quand sa mère Valérie lui a proposé de lancer sa propre marque, dans l’univers de la bougie et des parfums d’ambiance, ce fut plus qu’une révélation, ce fut une évidence. Il fallait des idées, Mathilde n’en manquait pas et ne va pas s’en arrêter là, touche à tout, des idées plein la tête, visionnaire, un avenir prometteur dans toutes ses créations. Il fallait un outil, ce fut celui de Val Fi, qui réalisa le laquage sur verre et le conditionnement. Il fallait un partenaire, ce fut le parfumeur Thomas Loridan, de chez Flocaros. Il fallait un nom, ce fut Mouchette, évidemment.
Mathilde, c’est un parcours, classique dans les années lycée, jusqu’à un bac littéraire, puis une expérience peu concluante dans une école de couture parisienne, mais les études ne collaient pas à sa personnalité. Elle s’est cherchée puis a trouvé son chemin, le monde de la création, l’aventure de l’entreprise. Quand sa mère Valérie lui a proposé de lancer sa propre marque, dans l’univers de la bougie et des parfums d’ambiance, ce fut plus qu’une révélation, ce fut une évidence. Il fallait des idées, Mathilde n’en manquait pas et ne va pas s’en arrêter là, touche à tout, des idées plein la tête, visionnaire, un avenir prometteur dans toutes ses créations. Il fallait un outil, ce fut celui de Val Fi, qui réalisa le laquage sur verre et le conditionnement. Il fallait un partenaire, ce fut le parfumeur Thomas Loridan, de chez Flocaros. Il fallait un nom, ce fut Mouchette, évidemment.
HISTOIRE
DE BOUGIES
Mathilde voulut explorer, défricher, créer. Elle est allée puiser dans son vécu, dans ses souvenirs, elle a défini une ambiance, une ligne, pour que le parfum de ses bougies raconte des histoires. Entourée depuis toujours par le parfum, passionnée par son langage, par sa technique, par ses subtilités, elle a cherché les fragrances originales, spécifiques, elle a su oser et marier les senteurs, pour trouver l’harmonie des notes de tête, de coeur, de fond.
HISTOIRE
D’UNE FAMILLE
De l’idée à la création, c’est une famille qui s’est tendu la main. Valérie, la mère de Mathilde, a mis à sa disposition son usine et son savoir-faire ; Vincent son oncle, directeur du développement fut un interlocuteur précieux dans la définition technique des bougies et de leur laquage Au fil des échanges, des expérimentations, de longues réflexions sur la gamme Pantone, la couleur fut choisie, avec un souci tout particulier apporté à la transparence. Puis le parfumeur est venu présenter les fragrances, a réalisé des échantillons, toujours dans l’esprit de dialogue, d’inspiration commune, d’intelligence collective.
Mathilde s’est rendue dans ses ateliers pour affiner les ultimes réglages, déterminer les parfaits mélanges. L’un proposait, l’autre expliquait et de cette collaboration est né le succès, à l’image de cette boîte blanche illustrée d’une lettrine, image de grande qualité, de sobriété, de pureté. Avec Valérie, Vincent, Thomas, Mathilde a pu sublimer ses idées, retranscrire à la perfection ce qu’elle sentait, ce qu’elle désirait.
HISTOIRE
D’UNE BOUTIQUE
La suite logique de la création, c’est la vente. Mathilde voulait un écrin pour ses créations, mais aussi un espace dans lequel des talents pouvaient s’exprimer : un espace où de jeunes créateurs exposeraient leurs produits. C’est à Saint-Valéry-sur Somme que le lieu fut déniché. Après les indispensables travaux de décoration, Mathilde choisit le nom de « L’impératrice », clin d’œil au film « L’Histoire sans fin », qu’elle adore et dont elle aime à parcourir le monde imaginaire et merveilleux, à s’inspirer de tout ce qu’il promet comme possible. Sur « un marketplace en ligne », elle a sélectionné les créateurs qui proposaient des pièces « vintage » ou faites main. L’inauguration eut lieu en août 2017, une clientèle fidèle la fréquenta rapidement, Facebook et Instragam furent de solides relais de communication. Mais le commerce n’est pas toujours une science exacte, et au bout d’un an, la décision fut prise de mettre un terme à cette aventure. Quitte à rebondir ensuite, parce que l’histoire n’a pas de fin.
HISTOIRE
OLFACTIVE
Connaître un échec n’est rien quand on sait rebondir. Malgré ses vingt ans, Mathilde a su tourner la page de l’Impératrice, et forte de ses convictions, du travail accompli, du soutien de sa famille, elle a décidé de poursuivre l’aventure et de développer sa gamme sur internet, autour des bougies et des parfums d’ambiance. Sa cible ? Toutes les cibles, tous les âges, tous les goûts, tous ceux qui ont cette sensibilité, qui aiment le beau, qui cherchent dans une odeur, un décor, à trouver un peu de magie, de souvenirs, d’émotions.
HISTOIRE
D’ENVIRONNEMENT
Mathilde ne pouvait pas imaginer des bougies dont la confection ne respecterait pas les meilleurs principes environnementaux. Pas pour être dans l’air du temps, mais parce que c’est sa conviction profonde. Et si les bougies apporteront par leur parfum, par leur décor, de l’apaisement, de la sérénité, de la beauté, dans les intérieurs où leurs flammes brûleront, c’est en harmonie avec la nature.
La cire est 100 % végétale, à base de soja et coco, matières naturelles et renouvelables. Les mèches sont en coton, sans aucune adjonction de plomb. Les bâtonnets en rotin biodégradable. Voilà pour la confection des bougies et leur formule sans alcool.
Mais Mathilde est allée plus loin, en s’adressant à un véritable artisan cirier, garant d’une fabrication saine et traditionnelle, d’un authentique savoir-faire, d’une connaissance pointue des bons produits. Et puis, cela compte, toute la chaîne des bougies, du Nord à la Normandie, est 100 % française.
La cire est 100 % végétale, à base de soja et coco, matières naturelles et renouvelables. Les mèches sont en coton, sans aucune adjonction de plomb. Les bâtonnets en rotin biodégradable. Voilà pour la confection des bougies et leur formule sans alcool.
Mais Mathilde est allée plus loin, en s’adressant à un véritable artisan cirier, garant d’une fabrication saine et traditionnelle, d’un authentique savoir-faire, d’une connaissance pointue des bons produits. Et puis, cela compte, toute la chaîne des bougies, du Nord à la Normandie, est 100 % française.